Je ne sais pas pourquoi les îles me fascinent autant, j’aime spécialement Ouessant, par ce que sauvage, presque un peu « dure », peu fréquentée .
Vous êtes prêt à aller jusqu'au bout du monde..? Alors, cap sur cet extrême ouest de France .
Ce "crabe" insulaire semble irréel, suspendu entre ciel et mer, enveloppé d'embruns.
Pédalez ou marchez, mais contemplez la beauté sauvage de la nature de cette île .
Au milieu du XVIIIème siècle, Ouessant comptait plus d'une trentaine de moulins, qui ne suffisaient pas à moudre le grain produit sur l'île : il fallait acheminer l'excédent sur le continent puis le ramener pour nourrir la population. La construction de moulins se développa largement au cours du XIXè siècle, si bien qu'en 1900, l'île en comptait plus d'une centaine.
Comme c'étaient des moulins à orge, le grain y était moulu de façon très grossière et la farine, non blutée, servait à faire un pain fruste et le farz-oaled.
Aujourd'hui, après l'adoption de nouvelles habitudes alimentaires et l'abandon de la culture de l'orge, seul le moulin de Karaes, qui a été reconstruit à l'identique par le parc régional d'Armorique, subsiste.Il est situé entre le bourg de Lampaul et la pointe de Pern, à proximité du phare du Créac'h.
Lampaul est la seule ville de l'île. On y trouve quelques commerces, hôtels, bars, restaurants et magasins de locations de vélo, le tout sur une surface très restreinte. L'ambiance y est agréable, entre les touristes heureux de découvrir un coin aussi charmant et la population locale, prête à fournir toutes sortes de conseils. C'est la base de départ évidente pour tous les touristes qui souhaitent découvrir l'île sur plusieurs jours .
L'île de Keller, petit îlot privé situé dans le nord de l'île. C'est un énorme bloc rocheux qui s'élève à 30-40 m au-dessus de la mer par des falaises impressionnantes, d'une longueur d'environ 1 km et d'une largeur de 600 m. En son centre est situé un manoir, la seule et unique maison de l'île.Auparavant terrain militaire, elle est de nos jours une île privée .
L’Enez Eussa fait partie de la flotte des bateaux de la compagnie Penn Ar Bed qui font quotidiennement la navette entre Ouessant et le continent. Sur l’île, « le bateau » est au cœur de toutes les conversations. La messe sera dite « à l’arrivée du bateau », le journal sera livré « à l’arrivée du bateau ». Il y a aussi l'André Colin qui fait , l'été, le trajet depuis Camaret.
L'ensemble du site de Pern est classé, y compris les rochers ; la face sud de l'un d'eux est peinte en blanc : c'est un amer, un point remarquable dont se servent les marins pour prendre des alignements ou des relèvements afin de trouver leur route à travers les écueils.
A la pointe même se dresse une ruine surnommée la Villa des Tempêtes. elle a abrité une trompette de brume à vapeur de 1885 à 1900. Vers le Créac'h une autre ruine, datant de 1865, a également abrité une corne de brume jadis actionnée par un manège à chevaux. On voit encore à l'intérieur les stalles et la fosse dans laquelle ils tournaient.
Le mouton ouessantin a peu à peu disparu depuis le début du siècle, victime d'apports de géniteurs divers venus du continent (ou encore le naufrage du Myconos en 1936). Sa hauteur ne dépassait pas 50 cm, son poids 15 kg et il était entièrement noir.
A Locqueltas on y trouve aussi un fort .
Le Crave à bec rouge - Pyrrhocorax pyrrhocoraxNicheur et résident propre à Ouessant
Fort du Kernic bâti vers 1860, sous le second empire, il existe le même près de la pointe de Pern.(voir ci-dessus) Ces forts servaient à protéger Ouessant de toutes attaques extérieures.
Le port-abri, mouillage de Bouguézen ,une petite cale de pêcheurs défendue par quelques armes légères. Il est situé à l'emplacement d'une ancienne grotte.
Un lavoir amoureusement entretenu par l'association de sauvegarde locale.