Une île attachante offrant ses côtes à la violence des vents et aux tempêtes légendaires
En dehors du bourg, l’habitat s’est organisé en « villages » ou plus simplement en hameaux, les façades des maison étant orientées au sud. Ces maisons sont solides, avec des murs épais montés en pierres de granite jointes à la terre argileuse, avec deux portes d’entrées en face à face (l’une au nord et l’autre au sud), les ouvertures étant de taille réduite.
Ouessant est également appelée l’île aux femmes. En l’absence des maris partis en mer, les femmes se sont organisées , ont cultivé la terre, se sont entraidées, et aujourd’hui, l’esprit "matriarcat" peut encore se ressentir.
La Pyramide des Runiou
C'est un des amers que l'on trouve sur l'île. Autour de lui, on remarque que le sol est nu à certains endroits
:
la pelouse a été ramassée pour permettre de cuire le mouton « dans les mottes », spécialité d'Ouessant. En face, on aperçoit le Phare de la Jument, construit
entre 1904 et 1911.
Après les magnifiques points de vue et l'atmosphère si particulière d'Ouessant, ce sont les petites routes et chemins qui en font le charme. Qu'on les parcourt à pied ou à vélo, en famille ou entre amis, on ne se lasse pas du calme qui y règne, de la beauté de la lande et des champs, de la diversité des maisons ; des lapins, mouettes, moutons ou chèvres que l'on croise à chaque virage. On peut choisir les axes principaux, bitumés, qui partent presque tous du bourg de Lampaul, ou au contraire privilégier les chemins déserts, sur les côtes, pour une rencontre plus intime avec la nature et l'océan. Attention, cependant, aux dangers des sentiers côtiers, des accidents mortels sont recensés chaque année.
Lampaul
Le Crave à bec rouge .C’est l' oiseau caractéristique des falaises ouessantines à peine plus petit qu’une corneille. Son plumage est entièrement noir, seuls les pattes et le bec sont rouge vermillon. En vol, son cri strident le rend facilement reconnaissable.